lundi 18 juin 2007

Pierre Larrouturou et Eric Halphen portent plainte contre François Fillon

Diffusion de fausses nouvelles en période électorale


Pierre Larrouturou et Eric Halphen sonnent la charge contre le premier ministre qui, disent-ils chiffres à l’appui, « ment sur les chiffres du chômage, ment sur la réforme des retraites et quand il promet le plein emploi à plein-temps d’ici cinq ans. » Joignant les actes à la parole, ils portent plainte contre François Fillon pour « diffusion de fausses nouvelles en période électorale » sur la base de l’article L.97 du code électoral qui punit d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 15 000 euros « ceux qui, à l’aide de fausses nouvelles ou autres manoeuvres frauduleuses, auront surpris ou détourné des suffrages, » et appellent les citoyens à en faire autant auprès de leurs juridictions.

Article complet :
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1069


Autre source :
http://www.liberation.fr/rebonds/259414.FR.php

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Assez fascinant. La vieux dicton, "les statistiques, on leur fait dire ce qu'on veut", est plus que jamais d'actualité.
On est en droit de se poser des questions sur l'objectivité des médias, quand on nous abreuve à longueur de temps de statistiques, en précisant à peine les sources, et encore moins les contextes, les méthodes, et les techniques utilisées pour produire ces chiffres.
Une conséquence logique est l'utilisation abusive de ces chiffres par les politiques, dont M. Fillon n'est, malheureusement, que le dernier exemple en date d'une longue tradition (qui, je le crains, transcende les clivages politiques, pour employer l'expression consacrée).

Comme dans la plupart des articles de ce type, cependant, on en vient à regretter qu'il n'y ait pas de droit de réponse (ou, plus probablement, qu'il ne soit pas utilisé), pour tenter d'expliquer les actes qui sont dénoncés (ie "sauver la face" ?).

Très bon billet en tout cas, qui permet de confirmer, chiffres à l'appui, qu'on a bien raison de ressentir ce petit frisson de méfiance quand on nous annonce, pour le énième mois consécutif, que "le chômage a baissé en France", alors que dans le même temps, dans son expérience personnelle, on constate chaque jour l'augmentation de la précarité du travail.