mardi 25 septembre 2007

En direct du Brésil (enfin, presque)

Bon j'avais préparé un billet "en direct du Brésil", que je n'ai pas pu poster avant mon retour. Mais c'est pas grave, car comme je suis sur mon blog, je peux tricher autant que je veux : il suffit d'anti-dater ce message de quelques jours, et ni vu ni connu, le tour est joué.





Je suis à Curitiba, qu'on surnomme la "capitale écologique du Brésil". Pour ceux qui veulent en savoir un peu plus, c'est par ici (un billet sympa, qui contient un extrait d'une émission "Faut pas rêver" sur Curitiba).


Je veux envoyer un message d'espoir à tous mes amis restés en France, et qui se tapent la tronche de Sarkozy non-stop tous les jours depuis plus de 5 ans.
En arrivant à Curitiba, j'ai feuilleté quelques journaux, et... aussi incroyable que cela puisse paraître, jusqu'à présent je n'ai pas vu la moindre photo de Sarkozy. Un journal (plusieurs même) sans voir la tête de Sarkozy ? Oui, c'est possible !!!!

Bon d'accord, il faut se taper 10'000 kms, changer de continent, changer d'hémisphère, changer de langue... Mais c'est possible. "Un autre journal est possible !"


Ok Ok... je suis de mauvaise foi. En plus ici les photos dans les journaux, c'est plutôt Chavez et Lula qui se roulent des pelles.

Et puis, "pas de photo de Sarkozy", ça ne veut pas dire "pas de mention de Sarkozy". J'ai vu un article à propos des fameux tests ADN. Je ne parle pas portugais, alors je regarde les photos.




5 mecs avec des pancartes qui manifestent. Je ne sais pas qui sont ces types, mais... Si je m'étais mieux informé, si j'avais été sur place, si je me bougeais un peu plus les fesses, et si ma tante en avait (avec tous ces "si"...), je me dis que j'aurais peut-être du être sur cette photo. Du coup j'aurais pu envoyer le journal à l'Elysée, à l'attention du "chargé de Comm" du Président de la République, pour lui expliquer qu'au Brésil je suis médiatiquement plus visible que Sarkozy. C'est peut-être puéril, mais ça m'aurait quand même bien fait marrer. Quel dommage... Encore un acte manqué !


Au sujet des magouilles ADN, j'ai trouvé très bon le billet de Sébastien Perros, dont j'ai vu le lien ici. Je cite le site qui le cite. (je suis l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours)

Au delà de l'aspect humiliant qui est révoltant, à mon avis cette mesure prend tout son sens lorsqu'elle est abordée dans la perspective d'une banalisation du fichage ADN. Je ne prends pas un très gros risque en considérant que c'est une première étape, un premier pas, en vue d'une généralisation, qui devrait se faire de manière progressive. C'est le coup classique : on applique un "régime spécial" scandaleux, souvent présenté comme "provisoire" ou "à titre expérimental", à une cible qui n'est pas à même de se défendre. Puis progressivement on l'entérine et on l'étend (ce qui revient en quelque sorte à régulariser la situation : puisque ça s'applique déjà à eux, pourquoi ne pas l'étendre à tout le monde). Je crois que sur ce plan là, l'étude du Patriot Act et de ses petits aux Etats-Unis (la manière dont ces lois se sont enchaînées sur la durée, en se généralisant progressivement) est assez révélatrice.

samedi 22 septembre 2007

Chomsky : à propos de la culpabilité

George W. Bush a dit en plaisantant (encore qu'avec ce type, on ne peut jamais être sûr de quoi que ce soit) : "ce serait sacrément plus simple si c'était une dictature, à condition que ce soit moi le dictateur".


Pas con le bougre. Dans une dictature, tout est beaucoup plus simple : on ne te demande pas ton avis, et si tu n'es pas content on te fout sur la gueule jusqu'à ce que tu sois d'accord.

Dans une démocratie, la responsabilité est partagée. Responsabilité partagée ne veut pas dire pas de responsabilité du tout. Dans un billet précédent, Chomsky disait : "nous, en tant que citoyens de sociétés démocratiques, sommes directement responsables des politiques qui sont menées en notre nom".


Dans un nouvel extrait de Manufacturing Consent, Chomsky va un peu plus loin et aborde la question de la culpabilité.






Selon lui, ce sont les gens sensés, raisonnables, modérés et tolérants qui, du fait de leur passivité et de leur apathie, portent une très lourde part de responsabilité dans le déroulement des choses. Responsabilité dont ils se défaussent volontiers, un peu trop facilement, sur le dos de ceux qui sont en apparence plus violents et plus extrêmes.

mardi 18 septembre 2007

Des questions qui fâchent, et des réponses en forme de coups de taser dans la gueule

Ce soir je suis en colère. Ces images là ont de quoi rendre furax.



Les Skull and Bones sont une sorte de secte de pouvoir. Une organisation pseudo-secrète de l'Université de Yale. Un club très fermé au fonctionnement opaque, qui se dote de 15 nouveaux membres chaque année.

Lorsque l'élection présidentielle du pays le plus puissant du monde oppose deux cousins, qui font tous deux partie de cette organisation "ultra-select", ça soulève pas mal de questions sur l'état de la démocratie dans ce pays.





Dans la vidéo qui suit, un jeune homme armé d'un livre pose des questions qui fâchent à John Kerry, lors d'une visite de ce dernier à l'Université de Floride. Immédiatement après avoir posé ses questions, il se fait embarquer manu-militari alors que son comportement ne constitue aucune menace pour qui que ce soit. Il se fait plaquer au sol au fond de la salle, menotter, puis se prend un coup de Taser, devant toute l'assistance médusée tandis que John Kerry fait comme si de rien n'était. Non, tout ceci ne se déroule pas dans une obscure dictature à l'autre bout du monde. Ca se passe bien aux Etats-Unis.


Les 3 questions posées sont :
  • Dans la mesure où John Kerry aurait du gagner les élections présidentielles de 2004, tout comme Al Gore aurait du gagner celles de 2000, pourquoi Kerry n'a-t-il rien fait pour dénoncer cette deuxième fraude électorale consécutive ?
  • Une procédure de destitution a été lancée contre Bill Clinton en raison de ses parties de jambes en l'air. Pourquoi une telle procédure n'est-elle pas lancée aujourd'hui contre Georges W. Bush, alors que les faits qui lui sont reprochés sont beaucoup plus graves ?
  • Quelle est l'influence des Skull and Bones sur la politique des Etats-Unis ?

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Sous différents angles :




Il est important de souligner que depuis la "loi de prévention de la délinquance" initiée par Nicolas Sarkozy, en particulier l'article qui se base sur le prétexte du Happy-Slapping ; si une telle situation devait se produire en France, la diffusion de ces vidéos par des non-journalistes serait interdite sous peine de 5 ans d'emprisonnement et 75'000 euros d'amende. Voir :

jeudi 13 septembre 2007

Pourquoi le Rapport de la Commission d'Enquête sur le 11 septembre est-il une mascarade ?



Il a fallu plus d'un an de pression avant que le gouvernement des Etats-Unis n'accepte d'ouvrir une commission d'enquête sur les attentats du 11 septembre.




Le Professeur David Ray Griffin est membre des Scholars for 911 Truth. Il nous explique comment la Commission d'enquête a été verrouillée de l'intérieur :



Paul Thompson est le fondateur du site Cooperative Research, une base d'archives chronologiques d'articles de presse, classés par thèmes. Il reprend et complète les arguments de Griffin à propos du rapport des conflits d'intérêts qui gangrènent la 911-Commission :
http://www.youtube.com/watch?v=U9_w08T8TWA


Paul Thompson et Ed Begley Jr reviennent sur quelques omissions :
http://www.youtube.com/watch?v=QDZfmtby8bM



David Ray Griffin passe la deuxième couche, et revient lui aussi sur un certain nombre d'omissions :






2 ans après avoir rendu leur rapport, les membres de la Commission d'enquête eux-mêmes estiment qu'ils ont été trompés (article CBS). Le vice-président de la Commission d'enqête affirme même que l'enquête a été mise en place pour échouer ("set up to fail") (article CBC).







Pr. David Ray Griffin sera à Paris vendredi 14 septembre 2007.
20h-22 : 24 rue de la Banque (Métro Bourse, Paris 2ème). Entrée libre dans la mesure des places disponibles (~150)
Plus d'infos :

http://www.reopen911.info/11-septembre/11-septembre-2007/

mardi 11 septembre 2007

11 septembre 2001, le jour où l'armée de l'air américaine était aux fraises

Au cours des 12 mois qui ont précédé le 11 septembre 2001, combien de fois l'armée de l'air des Etats-Unis a-t-elle fait décoller des avions de chasse au dessus de son territoire pour parer à des menaces éventuelles ?

Réponse : 67 fois (source : AP)



Et pourtant, le 11 septembre 2001, c'est un zéro pointé. Aucun avion ne décolle avant qu'il ne soit trop tard. Pourquoi ?

Barrie Zwicker et Michael Ruppert nous aident à y voir un peu plus clair :

lundi 10 septembre 2007

L'effondrement des Twin-Towers, 6 ans après



Gros plan sur les "squibs" :


Témoignages d'explosions secondaires :



Les tours de 110 étages se sont effondrées en une 10aine de secondes :
http://www.youtube.com/watch?v=7A-Zo7s5bKQ

dimanche 9 septembre 2007

Channel 4 : Guantanamo Guidebook





Channel 4 est une chaîne de télé du service public britannique. En février 2005, elle boucle un documentaire de 45 minutes sur les conditions de détention et sur les méthodes des interrogatoires auxquels sont soumis les prisonniers de Guantanamo.

Ce qui rend ce documentaire très spécial, c'est le format "télé réalité" qu'il adopte : 7 volontaires acceptent de jouer les cobayes pour se faire interner et se faire interroger dans des conditions proches de celles des détenus de Guantanamo, pour une durée de 48 heures. Leurs motivations sont diverses : certains d'entre-eux participent à cette émission pour dénoncer ces conditions de détention. D'autres au contraire estiment que pour mener à bien "la guerre contre le terrorisme", il est nécessaire d'avoir recours à des techniques d'interrogatoires plus poussées ; tout en estimant que ces conditions restent tout à fait humaines et supportables, et c'est pour le prouver qu'ils participent à ce documentaire.

Les interrogatoires sont menés par une équipe d'ex-militaires de l'armée américaine, dont les membres ont pratiqué des interrogatoires au Vietnam et au Moyen-Orient. Les conditions de détention et les méthodes d'interrogatoires s'appuient également sur des manuels de l'armée américaine, et sur des documents déclassifiés.


Il était hors de question de risquer la vie des volontaires. Ils sont donc soumis à une version "light". Mais ce qu'on voit dans ce documentaire est déjà tout à fait atroce. Pas une goutte de sang, mais des images extrêmement dures et extrêmement violentes. Harcèlement, humiliations, douleurs physiques, privation de sommeil, privation des sens, etc... ont des effets ravageurs.



Sur le site de Channel 4 :

According to George Bush, 'torture is never acceptable'. The interrogation techniques used in Guantanamo Bay have been calibrated to fall short of a legal definition of ‘torture’. However, legal experts say they do still constitute torture. The Guantanamo Guidebook reconstructs the regime at the US's Cuban base. For 48 hours, seven volunteers are subjected to interrogation techniques known to be used in the camp, ranging from harassment and abuse to sensory deprivation – with shocking results.


Plus d'infos là :



Pour voir le documentaire (comme on dit : "attention, certaines images sont susceptibles de heurter la sensibilité des plus jeunes") :




mardi 4 septembre 2007

Le "crash" du vol AA77 sur le Pentagone, 6 ans après



En mars 2002, Thierry Meyssan publie L'Effroyable Imposture. Un livre qu'on aurait tort de réduire au seul aspect "pas d'avion sur le pentagone". Meyssan y fait également une analyse intéressante de l'immédiat "après 11 septembre" et de ses conséquences en terme de politique internationale.
Pour séparer les choses, dans ce billet je ne m'intéresse qu'à la question du vol77, le Boeing 757 d'American Airlines qui, selon la version officielle, s'est écrasé sur le Pentagone le 11 septembre 2001.


Meyssan minimise l'importance des nombreux témoignages oculaires qui affirment avoir vu un Boeing 757 d'American Airlines percuter le Pentagone. Il s'appuie sur l'absence de gros débris caractéristiques (cockpit, fuselage, sièges, queue, ailes, ...), sur les dégâts occasionnés à la façade du bâtiment, et sur certaines considérations ayant attrait à la sécurité nationale : le fait que le Pentagone soit l'un des bâtiments les plus sécurisés au monde, son système défense anti-aérien, missiles sol-air ou avions de chasse (escadron Marine Fighter Attack Squadron 321 de FA-18 et escadron 113th Wing de F-16, stationnés à la base militaire d'Andews, à une 10aine de miles du Pentagone) auraient du intercepter n'importe quel avion s'approchant du Pentagone, a fortiori un avion de ligne facile à détecter et à intercepter.
La menace était prise au sérieux, puisqu'un exercice avait été conduit moins d'un an auparavant (24-26 Octobre 2000), qui simulait une opération terroriste faisant s'écraser un avion de ligne sur le Pentagone (Pentagon MASCAL). Ce qui n'empêche pas Condoleeza Rice de déclarer que personne n'aurait pu imaginer que des avions puissent être détournés et être utilisés comme armes contre des bâtiments (no one could have imagined terrorists would use planes as weapons against buildings).

Meyssan rejette l'idée du Boeing 757 (vol AA77), et propose une théorie alternative : selon lui, les dégâts seraient plutôt causés par un camion bourré d'explosifs.

Peu de temps après, le gouvernement américain publie 5 images prises à environ 1 seconde d'intervalle depuis une caméra de surveillance. Ces images invalident la théorie du camion piégé jusqu'alors soutenue par Thierry Meyssan. L'ensemble de la presse, qui "voit" dans ces images la preuve indiscutable que le vol AA77 s'est bien crashé sur le Pentagone, achève d'exclure Meyssan du paysage médiatique. Ce dernier se retrouve relégué à une situation de semi-clandestinité sur Internet, cet endroit glauque où pullulent les psychopathes conspirationnistes en mal de sensations fortes ;)


Pourtant, non seulement il était stupide de rejeter d'un bloc l'ensemble des travaux de Meyssan "aux poubelles de l'Histoire", mais encore, aurait-il été bienvenu de remarquer que ces images, qui ne montrent pas clairement d'avion, posent plus de questions qu'elles n'apportent de réponses.


Pour commencer, je vous propose deux brèves vidéos et une animation flash, histoire de planter le décors. Ensuite, passerai rapidement en revue un certain nombre de points :
  • Les témoignages divergents
  • Les débris
  • Les dégâts
  • L'infographie au secours de la version officielle
  • Les trajectoires de l'avion
  • "Les vidéos qui montrent"... l'étendue de l'épidémie d'amnésie collective
  • Les caméras qui ont filmé la scène
  • Mais où est passé le bus Greyhound ?


Introduction

Extrait de "Confronting the Evidence : A call to Reopen 911 Investigation"




Extrait de "911 in plain site"




PentagonStrike



Trajectoire d'approche (en fonction des dégâts)





Des témoignages divergents

Les sites suivants répertorient un ensemble de témoignages :
Certains témoignages affirment qu'un avion d'American Airlines s'est écrasé sur le Pentagone. D'autres ne mentionnent pas la compagnie, mais parlent d'un avion de ligne. Certains précisent qu'il s'agit d'un 757. Tous ces témoignages accréditent la version officielle : le vol AA77, un Boeing 757 d'American Airlines s'est écrasé sur le Pentagone.

Toutefois, il y a quelques bémols :
  • Certains témoignages parlent d'un avion plus petit : Khavkin D. S., Ervin Brown, ou encore Steve Patterson. Ce dernier parle d'un avion de 8 à 12 places.
  • Certains témoignages indiquent qu'un hélicoptère est impliqué, d'autres non.
  • Certains témoignages parlent d'un deuxième avion.
  • Certains témoignages indiquent que l'avion a heurté le sol (par exemple Tim Timmerman). Des témoignages qui semblent contredits par les photos.
  • Certains témoignages mentionnent d'autres explosions, certains affirment avoir reconnu l'odeur spécifique de la cordite.
  • Il y a des problèmes avec la trajectoire de l'avion. Je développe ce point plus bas.

Les débris

Il n'y a pas de gros débris caractéristiques à l'extérieur (ailes, queue, sièges, cockpit, fuselage, moteurs, etc...). Voir compte rendu CNN :



De vifs débats tournent autours des débris qui ont été retrouvés.
Voir par exemple le débat entre Thierry Meyssan et Hervé Kempf (du journal Le Monde) sur Canal+ à propos de ce débris :
http://www.asile.org/citoyens/numero14/missile/debris_fr.htm

Par ailleurs, dans son livre "Le Pentagate", Meyssan pointe du doigt un certain nombre d'incohérences dans une version officielle qui s'est radicalement transformée en 6 mois.

Les dégâts

Comment l'avion est-il entré dans par ce trou sans laisser de débris (ailes, queue, fuselage, ...) à l'extérieur ? Et qu'est ce qui a provoqué un trou de sortie ("punch out") régulier dans l'anneau C ?
Au dessus du trou d'entrée, la façade ne semble pas endommagée à l'endroit où la queue de l'appareil aurait du percuter le bâtiment.


Plus de photos :



La pelouse n'est pas endommagée :




Trou de sortie :



L'infographie au secours de la version officielle

L'Université de Purdue a réalisé une simulation vidéo pour décrire le crash du vol AA77 dans le Pentagone.

Voir la vidéo :


L'article suivant ( http://www.voltairenet.org/article8737.html ) remet en cause cette vidéo, pour plusieurs raisons :
  • Elle n'explique pas l'impact contre la façade : comment l'avion est-il entré dans un trou aussi petit ? (voir photos ci-dessus)
  • La simulation ne prend pas en compte les réacteurs, qui sont pourtant les pièces les plus robustes de l'avion.
  • Cette vidéo n'explique pas le trou de sortie : si l'avion se disloque totalement comme le suggère cette animation, qu'est ce qui a provoqué le trou de sortie (punch out) au niveau de l'anneau C ?

Les trajectoires de l'avion

La trajectoire d'approche officielle est déterminée par les lampadaires que l'avion a renversés.









Pour plus de discussions sur les lampadaires, voir :




Mais l'interview des sergents de police Lagasse et Brooks remet en cause cette trajectoire :


Ils sont catégoriques sur le fait que l'avion de ligne qui se dirigeait vers le Pentagone est passé au nord de la station service, et non au sud. Ce qui nous donne la trajectoire en vert :



Le problème, c'est que cette trajectoire est incompatible avec celle des lampadaires (trajectoire rose). Si les témoins disent vrai, qu'est ce qui a endommagé les lampadaires ?



L'association Pilots for 911 Truth regroupe un ensemble de professionnels de l'aviation (voir liste des membres). En analysant les relevés des boites noires effectués par le NTSB (National Transportation Safety Board), ils pointent du doigt le même problème : selon les relevés des boites noires, l'avion est passé au nord de la station service Citgo, et n'a donc pas pu percuter les 5 lampadaires.

Cette trajectoire semble correspondre aux témoignages mentionnés plus haut.


Donc la trajectoire officielle (celle des lampadaires) est contredite par l'autre trajectoire officielle (celle des boites noires). Les deux sont incompatibles. A nouveau la question se pose : qu'est ce qui a endommagé les lampadaires ? Ou alors, qui est ce qui a trafiqué les boîtes noires ?

Pour en savoir plus :



"Les vidéos qui montrent"... l'étendue de l'épidémie d'amnésie

Comme je l'ai dit plus haut, en Mars 2002, 5 images prises à environ 1 seconde d'intervalle sont rendues publiques :



En Mai 2006, le ministère de la Défense américain rend publiques 2 vidéos :

A la vue de ces images, il faut se rendre à l'évidence : l'un des immeubles les mieux gardés au monde est surveillé par des webcams pourries dont la fréquence de rafraîchissement est de 1 image par seconde. Envoyez vos dons pour leur permettre d'acheter du vrai matos.

La première vidéo n'est ni plus ni moins que les 5 images de 2002 mises bout à bout, avec des images inutiles avant et des images inutiles après.
La deuxième vidéo est truffée de reflets et n'apporte aucune information supplémentaire.



Pourtant l'ensemble de la presse parle des "vidéos qui montrent l'avion qui s'écrase sur le Pentagone", et la plupart trouve bon d'ajouter que ces vidéos "devraient mettre un terme aux théories conspirationnistes".

Certains, comme MSNBC, oublient complètement l'existence des images de 2002. L'amnésie est totale.

L'article de CNN est un peu plus subtil. Dans le corps de l'article on peut lire :
Previously released still photographs from those cameras show the Pentagon on fire, but no images of the Boeing 757 striking the building have ever been made public.

Pourtant, les sous-titres de l'article laissent clairement supposer que ces vidéos montrent plus de choses que les images isolées de 2002, ce qui est faux (les soulignements sont de moi) :

Watchdog group says video will end 'conspiracy theories'

Video showing a plane crashing into the Pentagon on September 11, 2001, was released publicly for the first time Tuesday, a judicial watchdog group said.

Dans son article, CNN se contente de citer l'association Judicial Watch, à qui elle délègue entièrement le soin d'analyser et de tirer les conclusions. CNN ne prend aucune responsabilité vis à vis de l'interprétation de l'information qu'ils véhiculent : ils se contentent de rapporter les propos de Judicial Watch. Ca rappelle le "Nous on a pas dit ça" de France 3. Rigoureusement parlant, les journalistes de CNN ne se trompent pas, puisqu'ils ne donnent pas leur avis.


La BBC adopte la même stratégie (les soulignements sont de moi) :

The group said it hoped to dispel conspiracy theories about the crash.

"Finally, we hope that this video will put to rest the conspiracy theories involving American Airlines Flight 77," president Tom Fitton said.


Dans ces 3 articles, on retrouve l'idée d'opposition contrôlée (voir billet précédent), qui permet d'escamoter les vraies questions : l'association Judicial Watch a bataillé ferme pendant 2 ans. Ils ont intenté un procès contre gouvernement américain pour obtenir ces images. La justice leur a finalement donné raison. Et ce groupe, qui manifestement est très hostile vis à vis du gouvernement, estime que "ces vidéos devraient mettre un terme aux théories conspirationnistes". Ce qui laisse supposer que ces vidéos apportent quelque chose de nouveau. Mais la question de savoir si ces images apportent réellement une information nouvelle n'est pas posée. La tournure des articles suggère fortement que c'est le cas. Or cette réponse implicite est fausse. Ces vidéos, qu'on a attendues pendant plus de 4 ans, sont extrêmement décevantes puisqu'elles ne montrent absolument rien de plus. Et pourtant dans les médias personne ne semble s'en émouvoir. Au contraire, l'ensemble de la presse fait comme si ces vidéos devaient "mettre un terme aux théories conspirationnistes". C'est un exemple flagrant de désinformation.


Les médias français ne valent guère mieux. Par exemple dans Le Monde ou dans Libération, l'amnésie des journalistes se double d'une schizophrénie qui leur fait voir un avion là où les gens normalement constitués ne distinguent strictement rien.


Les caméras qui ont filmé la scène

Voici une liste (pas forcément exhaustive) des caméras civiles et militaires qui ont filmé la scène, sous une multitude d'angles différents :

Pourquoi le gouvernement américain refuse-t-il de montrer ces vidéos ?
Pourquoi les médias ne réclament-ils pas que ces vidéos soient rendues publiques ?

Mais où est passé le bus Greyhound ?

La question "Mais si l'avion AA77 ne s'est pas écrasé sur le Pentagone, dans ce cas où est-il ?" est tout à fait légitime. Mais encore faut-il la poser aux bonnes personnes.

Je vous propose le speech de David VonKleist le 11 septembre 2004 à New-York, lors de la conférence Confronting the Evidence : A call to reopen the 911 investigation. Le parallèle qu'il fait entre "théorie du complot" et "tirage de tombola" est vraiment bidon. Mais j'aime bien la partie sur le "Greyhound bus".


Conclusion

Le vol AA77 soulève pas mal de questions. Il y en a plein que je n'ai pas abordées (identité des preneurs d'otages, leur capacités de pilotage, la "disparition" de l'avion suite à la perte du signal du transpondeur, etc...). J'ai présenté rapidement celles qui me semblent être les plus importantes. L'idée que le gouvernement américain puisse avoir trafiqué l'attentat contre le Pentagone est terrible. Mais, utiliser des avions civils pour magouiller des attentats terroristes contre sa propre population dans le but de justifier une guerre, cette idée n'est pas nouvelle. On en trouve les bases dans le Document Northwoods de 1962 (voir billet précédent). A la lecture de ce document, l'une des choses qui m'avait frappé, c'est le fait que les fouineurs de la presse ne semblent pas faire l'objet d'une quelconque source d'inquiétude. Au contraire même, on peut y lire :
Casuality in the newspapers would cause a helpful wave of national indignation

L'attitude des médias sur la question du vol AA77, et sur le 11 septembre en général, semble donner raison aux auteurs du Document Northwoods : au lieu de servir de plateforme de débat contradictoire, les médias ont unanimement considéré l'hypothèse d'une complicité du gouvernement américain comme un sacrilège. En faisant le choix d'un soutient inconditionnel à la théorie officielle, les médias se sont condamnés à manifester de graves signes d'amnésie (en présentant comme nouvelles des informations dont on disposait déjà, ou en présentant de nouvelles versions des faits sans s'inquiéter de leur cohérence avec ce qu'ils avaient affirmé au cours des épisodes précédents). On l'a vu plus haut, certains ont même espéré tellement fort qu'ils sont parvenus à "voir" des choses nouvelles sur des images qui ne montrent rien.

La responsabilité des médias est considérable en ce qui concerne l'étouffement des questions sur l'attentat contre le Pentagone, et sur le 11 septembre en général. Ils ont refusé de remplir leur rôle, à savoir exercer leur sens critique en pointant du doigt les incohérences de la version officielle, en menant leur propre travail d'investigation parallèle, et en exigeant que soient rendues publiques les vidéos qui montrent l'incident sous différents angles.

Presque 6 ans après les faits, il semblerait qu'il y ait plus de questions que de réponses. Quel que soit l'avis qu'on ait sur ce sujet, s'il y a une chose que je rejette catégoriquement, c'est l'idée selon laquelle "on ne saura jamais complètement", ou "on saura dans 20 ans", "dans 50 ans", "dans 70 ans"... Il y a un mot pour qualifier cette attitude de complaisance dans l'ignorance : ça s'appelle de l'obscurantisme. A plus forte raison lorsqu'on sait que la scène a été filmée intégralement sous différents angles.


PS : à voir également, pour une poignée de milliers de milliards de dollars.